J'ai fini de lire avec attention cet article en entier, c'était long et je recommande vivement de le lire avec deepl sur la fenêtre d'à côté, je me débrouille pas mal en anglais et ça m'a aidé à pas mal d'endroits.
Cette publication est tout simplement extraordinaire, quiconque est intéressé par le monde de boinc devrait le lire (avec attention). Toute l'histoire y est raconté avec force détails, tout ce qui a été produit, écrit et publié (recherches autour de boinc) est listé, tous les aspects humains sont abordés, toutes les personnes qui ont significativement participé à l'aventure sont citées, tous les désaccords et les fâcheries y sont relatés avec une grande neutralité, il est sans complaisance avec lui même, il liste toutes les erreurs de parcours, qu'elles viennent de lui ou qu'il l'estime venant d'autre personnes (et même dans ce cas il note toujours ce que l'expérience a apporté de positif), il liste tous les espoirs et les déceptions au fil de ces (plus de) 20 années. C'est d'une grande lucidité et on sent qu'il a fallu un sacré paquet d'introspections et de réflexion objective pour arriver à ce long résultat.
Les deux derniers paragraphes montrent sans complaisance tous les aspects de sa propre personnalité qui ont posé problème avec la réussite de boinc, et pourquoi il part vers d'autres horizons maintenant.
C'est remarquable, je suis très impressionné.
Donc oui le constat est sans appel : boinc meurt peu à peu, et je suis tout à fait d'accord avec les causes fondamentales qu'il liste dans les dernières partie (facteurs techniques, argent et pouvoir, publicité, organisation).
Mourir peu à peu ne veut pas non plus dire disparaître l'année prochaine, boincstat
recense quand même un peu plus de 30 milles participants actifs (la moitié même des 60 milles qu'il évoque dans son article qui date déjà de fin janvier) pour un peu plus de 120 milles machines actives. Même si c'est pas "les millions de machines" auxquelles il avait rêvé, j'appelle pas ça "ridicule" dans l'absolu.
Pour ma part je pense bien que je continuerai à cruncher "tant que ça existera" et je ne remercierai jamais assez David Anderson et tous les autres d'avoir fait tout ce qu'ils ont fait durant tout ce temps, et tous ceux qui continueront à en faire encore pour que "quelque chose" survive à tout ça.
Et l'avenir réserve souvent bien des surprises, mauvaises, et bonnes.