Elle a bien raison dans le domaine de la génétique et ADN.
Sur le domaine ADN, sous couvert de pseudo éthique, certains agitant le spectre de l'eugénisme, la France a une législation en retard, en Europe.
Grâce aux progrès de la génétique moléculaire, de nombreux développements permettent aujourd'hui, un dépistage beaucoup plus large des maladies dès la naissance. C'est notamment le cas en Islande (vingt-six maladies), au Portugal (vingt-cinq), aux Pays-Bas (vingt), au Danemark (quinze), en Belgique (onze) ou au Royaume-Uni (sept).
Ainsi, des maladies graves peuvent aujourd'hui être dépistées et traitées dès la naissance évitant ainsi des dizaines de décès chaque année de bébés.
En France on se limite à une analyse biologique du sang et on ne procède à aucune recherche de quelques mutations génétiques ciblées.
http://www.slate.fr/story/183195/sante-medecine-loi-bioethique-rejet-amendement-depistage-genetique-neonatal-opposition-gouvernementPour l'anecdote, pour obtenir mon ADN, j'ai dû passer par une compagnie US agréée par la FDA en crachant dans une burette.
En France 1133-4-1 du Code de la santé publique précise : " Le fait, pour une personne, de solliciter l'examen de ses caractéristiques génétiques en dehors des conditions prévues par la loi est puni de [3750 € d'amende] ".
Pas de souci sur la qualité : couleurs des yeux, groupe sanguin, couleur cheveux, addiction au chocolat noir, odeur de mon urine quand j'ai mangé des asperges, insensibilité au vertige et mal de mer ... c'est OK. Avec ma soeur, qui s'était inscrite sous son nom d'époux, il a identifié que nous partagions 54% de notre matériel génétique. Nous sommes donc bien frère et soeur.
