Je m'incruste dans le débat concernant la légalité de ces calculs.
En gros, casser un code RSA consiste simplement, si on connaît le nombre N, à trouver les nombres premiers p et q, tels que p*q=N. C'est un problème (simple dans son énoncé, moins dans sa résolution) de factorisation comme on en fait souvent en arithmétique, donc à priori pas condamnable.
Néanmoins, si on regarde en 1997, un certain
Serge Humpich était parvenu à casser le codage utilisé (du RSA justement) pour protéger les cartes bancaires et… il a été condamné. Car selon le tribunal «
la décomposition de la clef publique [le nombre N]
en facteurs premiers [les nombres p et q]
constitue un délit de contrefaçon de cartes bancaires».
Le paradoxe réside dans le fait que factoriser un nombre est une opération courante en mathématique, mais que la jurisprudence le voit comme un délit dans le cadre de RSA (ce qui est le cas de ce projet apparemment).
Sinon, je ne peux pas dire grand chose de plus, simplement je m'abstiendrais car on pourrait très bien utiliser la puissance de calcul sur des projets moins avouables que simplement cracker un OS.