Réponse à damien du projet :
http://www.data-dump.org/forum_thread.php?id=19#206Actuellement, nous calculons l'empreinte des mesures de flux. Lorsque nous mesurons directement à quelle vitesse les gaz / particules / l'énergie est émise par un écosystème, nous le faisons sur un point unique au-dessus de la surface. La question est quelle zone de cette surface est influencée par ce que l'on voit
(c'est à dire la zone influencée par l'objet de notre mesure)?
Si nous avons une surface assez hétérogène, il est important de savoir exactement quelle partie de la surface produit le gaz que nous mesurons. Par exemple avec l'ammoniac : Est-ce que tout l'ammoniac provient d'un champs fertilisé, ou bien aussi des vaches parquées un peu plus loin sur la gauche ? Si c'est le terrain, est-ce que l'on mesure uniquement les émissions du sol ou bien observons-nous aussi une influence provenant du champs de blé en amont dans le vent ?
Toutes ces événements influencent notre interprétation des mesures que l'on fait. Un autre exemple. Si nous faisons une mesure, et que nous estimons l'écosystème "Oak Savannah"
(je suppose que c'est un bosquet de chêne ???) absorbe x µg de CO2 par hectare et par heure durant le jour, je dois être sûr que je mesure bien à ce moment là ce qui provient du bosquet de chênes et non pas des pâturages présents un peu plus loin du site de mesure. Cela fait parti du domaine du contrôle-qualité, et c'est important parce que des estimations comme celle-ci sont utilisées comme des données d'entrée pour les modèles climatiques globaux.
La façon dont nous faisons cela
(les calculs pour le projet BOINC) a pour but de simuler l'agitation à proximité des lieux de mesures, et de suivre ces "particules de gaz" lorsqu'elles sont transportés par l'agitation jusqu'à hauteur de notre point de mesure. Cela nous donne une estimation d'où sur la surface proviennent les gaz
que nous mesurons.
Par le passé, les gens ont toujours utilisés des modèles analytiques pour donner des estimations. Toutefois, nous avons trouvé que sur les lieux tel que sur les grands champs cultivés et les grandes forêts, ces modèles ne marchaient pas bien.
Il y a des projets pour étendre ce modèle afin d'inclure l'ozone (O3), le carbone organique et la chimie de l'azote (NOx), mais j'attends qu'un de mes collègues apporte un shéma réactionnel. Je ne sais pas combien de temps ça lui prendra.