Vers la page officielleNewsletter numéro 2228 avril 2004
Rapport de reobservation SETI@home
Eric Korpela, Jeff Cobb, Dan Werthimer, Lebofsky MatIl y a un peu plus d'un an l'équipe de SETI@home s'est vu accorder 24 heures à l'observatoire d'Arecibo pour reobserver les meilleurs candidats détectés par les personnes utilisant l'économiseur d'écran de SETI@home. (Pour les détails, lire les rapports de la Planetary Society sur les reobservations ici .)
A Arecibo, nous avons pu observer 226 points sur le ciel, contenant la plupart des meilleurs candidats de SETI@home , plusieurs candidats trouvés par le projet de SERENDIP, et quelques objets astronomiques intéressants, y compris quelques systèmes planétaires connus et galaxies externes.
Nous envoyons les données résultant de ces observations aux utilisateurs de SETI@home (c'est à dire vous). Pour ceux qui ont obtenu ces données, il n'y a aucune différence évidente entre celles-ci et les données ordinaires de SETI@home. Pour chacune de ces WU, nous analysons les résultats vérifiés à le recherche des signaux semblables aux candidats.
Un des aspects les plus difficiles de l'analyse est de déterminer si une similitude au candidat est assez bonne pour être considérée comme significative. Nous nous sommes attendus à une probabilité d'environ 10% qu'un candidat obtienne de meilleurs résultats qu'à l'origine en raison du bruit aléatoire.
Dans le processus nous avons trouvé quelques bogues dans nos algorithmes de marquage. Maintenant que nous les avons trié nous pouvons parler de nos résultats . Comme nous nous y attendions pour la plupart des candidats, aucun signal correspondant n'a été trouvé et donc, leurs scores devinrent plus mauvais. L'exception était les gaussians avec une large gamme de fréquence (Gaussians non barycentrique). La plupart de ces derniers ont obtenu de meilleurs scores. Cela est du à la manière dont SETI@home détecte les Gaussians, un terme mathématique que tous les autres types de signal ont manque à leur score de candidat . Nous recherchons des manières de dériver le terme absent afin de pouvoir résoudre les problèmes avec les scores de ces Gaussians.
Pour tous les autres types de signaux, seulement un candidat a été trouvé dont le score s'est amélioré. (Rappelez-vous, nous nous attendions environ à une chance d'environ 10% d'en trouver un). C'est un signal de type gaussian avec une gamme de fréquence étroite. Normalement, cela nous passionnerat, mais malheureusement, les propriétés du signal ne semblent pas conformes à un vrai signal. Dans une gamme de fréquence étroite, nous comptions trouver des gaussians avec de bas taux de dérive de Doppler (NdT : Doppler drift rates) (ceux dont la fréquence ne change pas rapidement avec le temps). Malheureusement ce candidat gaussian consistent en des signaux dont les taux de dérive de Doppler se situent entre 10 et 50 hertz par seconde. Ceux-ci dérivent hors de notre fenêtre de correspondance de 125 hertz en quelques secondes, ainsi si nous avions regardé cette partie du ciel seulement quelques secondes plus tard (dans une de nos observations de cette partie du ciel), nous n'aurions pas trouvé de correspondance. Néanmoins, nous garderons un oeil sur ce point du ciel.
Les candidats que nous reobservons viennent des 2 premières années d'observation de SETI@home, ainsi nous avons toujours un certain travail à faire. Nous travaillons pour identifier un nouvel ensemble de candidats, et nous demanderons à être autoriser à les reobserver avec le télescope d'Arecibo. SETI@home continuera avec une nouvelle architecture logiciel (BOINC) et un nouveau matériel chez Arecibo (ALFA, SERENDIP V) qui permettra un aperçu complet du ciel.
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